Arts asiatiques

Nous expertisons toutes époques tous styles d’objets asiatiques.

Porcelaines, bronzes, porcelaines, jades, laques, peinture, meuble et paravents, cloisonnés et émaux peints, textiles et soie, mobiliers, peintures.

La finesse et la qualité de certaines œuvres d’arts d’Asie sont les témoignages de cultures ancestrales, marquées de traditions et de richesses. La qualité de certaines œuvres Asiatiques sont très recherchées aujourd’hui par les collectionneurs se négocient à des prix d’exception.

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PORCELAINES CHINE

La porcelaine de Chine est un art majeur en Chine et un des supports de prédilection dans les objets d’arts chinois.

Sous la dynastie Yuan (1279-1368), les grès céladons de Longquan aux décors en relief ou incisés sous couverte constituent une grande part de la production avec les bleu de cobalt et les rouge de cuivre sous couverte dont les décors au pinceau sont vigoureux et précis.

Sous la dynastie Ming (1368-1644), la manufacture de Jingdezhen établit sa primauté. C’est le triomphe des bleu et blanc, des délicates porcelaines monochromes à couverte blanche, bleu ou rouge, des porcelaines céladon à décor secret anhua. Le décor des porcelaines wucai (cinq couleurs) apparaît entre le milieu du XVe siècle et le règne de l’empereur Chenghua (1465-1487), période qui voit également naître les décors peints sur couverte porcelaine doucai (couleurs contrastées).

Les bleus intenses, et les kinrande somptueux caractérisent le règne de l’empereur Jiajing (1522-1566), les wucai celui de l’empereur Wanli (1573-1620).

Les bleu-blanc de « type Kraak » de l’époque Wanli (1573-1619) illustrent le développement du marché d’exportation de la porcelaine chinoise.

Les céladons des fours de Longquan et les fameux blanc-de-Chine des fours de Dehua étaient également très appréciés et recherchés.

Entre 1619-1683, dans la période dite de Transition, la fabrication de porcelaine de Chine se poursuit. Elle est destinée une clientèle de lettrés ou à l’exportation.

Durant la dynastie Qing (1644-1912), sous les trois règnes successifs de Kangxi (1662-1722), Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1795), les fours de Jingdezhen atteignent des sommets techniques, ses artisans rivalisant d’audace et d’inventivité pour produire des porcelaines d’une qualité exceptionnelle.

Sous Kangxi, la famille verte (Yincai) naît. Les monochromes connaissent un développement considérable, notamment les couvertes « sang de bœuf » (langyao) et sa variante « peau de pêche » (jiangdou).

 

Sous Yongzheng, les couvertes monochromes se perfectionnent, les porcelaines bleu pâle ou céladon rendant hommage aux grès de la dynastie Song de type guan, ru, jun et ding blanc.

Cette période voit également apparaître une nouvelle catégorie d’émaux, ceux de la famille rose (fencai). Timide en 1720, elle s’affirme vers 1728-1730.

Sous le règne de Qianlong, les couvertes imitent toutes sortes de matières, la porcelaine ressemble alors au jade, au corail, à la laque, au bronze, au bois….

Les porcelaines dite flammées ou flambés, les bleu poudrés, ou les couvertes robbin’s egg attestent de l’invention et de l’habilité de ces artisans. Les « bleu-blanc » dans le style du début de l’époque Ming, que renforce un archaïsme formel, sont très recherchés.

Le XVIIIe siècle fut l’âge d’or des exportations de porcelaines chinoises vers les pays européens qui constituent leurs propres Compagnies des Indes et installent des comptoirs commerciaux à Canton. La production de porcelaine dite « de commande » est très active, notamment avec des pièces de la famille rose, des porcelaines « coquille d’œuf » ou des services armoriés.

Les porcelaines Imari chinoises vont rapidement concurrencer les Imari japonais sur le marché européen.

Les tabatières en porcelaine apparaissent au XVIIIe siècle et connurent un essor important au XIXe siècle.

C’est au début du XVe siècle qu’apparaissent les premières marques impériales sur les pièces destinées à la cour de l’empereur. Cet usage qui ne s’appliquera pas systématiquement selon les périodes, se perpétuera jusqu’au XIXe et XXe siècles, avec par exemple les marques des empereurs Jiaqing (1796-1820), Daoguang (1821-1850), Xianfeng (1851-1861), Tongzhi (1862-1874), Guangxu (1875-1908).

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JAPON

La porcelaine japonaise entre les XVIIe et XVIIIe siècles, rendit le Japon célèbre pour ses porcelaines, au point que les manufactures européennes (Delft, Meissen, St. Cloud, Vincennes, Sèvres…) n’auront de cesse de s’inspirer des objets d’art japonais.

Dès 1650, les potiers d’Arita développent leur style propre de porcelaine « bleu et blanc », à l’imitation des porcelaines chinoises de la dynastie Ming.

Entre 1650-1660, les fours d’Arita créent des porcelaines à décor polychrome sur couverte. Vers 1640, Sakaida Kizaemon tente d’imiter le décor « cinq couleurs » chinois (wucai) : il invente un décor d’émaux sur couverte et met au point un rouge-orangé couleur de kaki mûr qui lui vaut son nom d’artiste et celui de ses disciples : Kakiemon. En partie destinée à l’exportation, la porcelaine Kakiémon fut très appréciée en Europe. Ses décors de personnages, d’animaux, de fleurs peuplant des roches formaient des compositions asymétriques très en vogue en Occident.

La porcelaine japonaise se caractérise par des décors d’une grande sobriété, une pâte est très lisse et très dure, et des couvertes parfaites dépourvues de défauts. A partir de 1672, les fours de la région d’Arita adoptèrent les techniques de décors peints en émaux sous couverte. Les pièces parviennent en Europe sous le nom d’Imari, nom du port à partir duquel elles étaient acheminées vers le marché intérieur et extérieur.

On distingue trois types d’Imari : les «trois couleurs» dits sansai, les «cinq couleurs» dits gosai et le décor de brocard dit nishiki-de. Arita devint, grâce à la nouvelle argile de Chine, un important centre de céramique.

Les porcelaines japonaises bleu et blanc des fours d’Arita furent une source d’approvisionnement importante de céramique au moment où la Chine ne produisait plus de porcelaines à cause des troubles intérieurs. La production de bleu et blanc et de porcelaines à décor polychrome connut un essor considérable, stimulée par la demande de l’étranger et en particulier de l’Europe.

Certaines porcelaines étaient fabriquées pour les nobles, dans des fours qui leur appartenaient, pour leur usage personnel. Ces porcelaines étaient d’une grande qualité technique et artistique.

La porcelaine de Nabeshima, qui apparaît dans les premières décennies du XVIIIe siècle est typique des porcelaines des daimyos. La porcelaine connue sous le nom de « vieux Kutani », Ko-Kutani, possède une palette riche et soutenue : bleu, vert, jaune, rouge, violet… La porcelaine Kutani vert est une variété de Ko-Kutani caractéristique du XIXe siècle.

La porcelaine Hirado, production locale de l’île de Kyushu, fut initialement produite pour l’usage exclusif des daimyos du clan Matsura, sa distribution commerciale étant plus tardive. Les premiers Hirado furent connus pour leur grande qualité et grande finesse d’exécution. L’âge d’or de la porcelaine Hirado s’étend de 1751 à 1843.

Dans les années 1840, les fours seront sous contrat avec la Compagnie des Indes Orientales hollandaise. La porcelaine d’Hirado fut ainsi exposée en Europe lors des grandes expositions internationales à la fin du XIXe et du début du XXe siècle, notamment des Expositions Universelles.

La faïence dite de Satsuma, est une production des ateliers de Kyoto de 1780 à 1868 qu’incarnent les œuvres d’artistes céramistes tels que : Makuzu, Meizan, Kozan, Shozan, Kaizan, Shizan, Bizan Taizan Eizan, Kinkozan, Sozan, Itozan. Cette porcelaine revêt une glaçure couleur crème finement craquelée, émaillée d’émaux dit impériaux, opaques et épais, que la dorure vient soigneusement rehausser.

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BRONZES

Le bronze joue un rôle éminemment important dans la production d’œuvres d’art en Chine.

Ainsi dès les périodes archaïques des dynasties Shang (XVIe siècle av. JC – vers 1050 av. JC) et Zhou (vers 1050 av. JC – 221 av. JC), les fondeurs chinois maîtrisaient les techniques de fonte les plus avancées, créant des bronzes rituels aux décors luxueux et complexes.

Ces vaisselles cérémonielles anciennes chinoises en bronze de forme li, hu, jue, touhu, zun, gui, fangding des dynasties pré-impériales Shang et Zhou sont la principale source d’inspiration des bronzes Ming et Qing qui reproduisent leurs formes. Un hommage leur est également rendu au travers de la reprise de motifs décoratifs archaïsants tels que le masque de taotie, les dragons kui, animaux fantastiques ou motif leiwen que l’on retrouve sur ces vases, verseuses, brûle-parfums en bronze. Les dynasties Ming (1368 – 1644) et Qing (1644 – 1911) vont mettre au point des patines noir, marron clair, à décor de taches d’or (« goldsplash ») ou encore des bronzes incrustés de fils d’argent et d’or qui renouvellent l’esthétique des bronzes chinois.

Les bronzes religieux représentent également une part importante de la production artistique chinoise. Ainsi, les statuettes et statues de bouddhas, lamas, bodhisattvas en bronze finement ciselé et doré ou en bronze laqué et doré, ainsi que les précieux objets rituels (tibétains, sino-tibétains, népalais et chinois) guident la ferveur religieuse des adeptes du Bouddhisme, du Taoïsme et du Bouddhisme tibétain tantrique.

Les nombreux bronzes à l’image de bouddhas, de gardiens et de bodhisattvas, tels que Manjusri, Avalokiteshvara (Guanyin), Tara… témoignent du rôle central occupé par ces religions en Chine et dans toute l’Himalaya (Népal, Tibet).Les bronzes japonais se démarquent par leur véracité et leur naturalisme, tant dans les formes et le décor que dans le choix de la patine. Les artistes japonais des ères Edo (1600 – 1868) et Meiji (1868 – 1912) vont exceller dans les bronzes animaliers notamment.

Le raffinement et l’excellence technique s’illustrent à travers les objets sawasa dont les Européens seront tout particulièrement friands. Les bronziers japonais vont développer et mettre au point de nombreuses techniques d’ornementation du bronze dont notamment le célèbre alliage or et cuivre shakudo qui décore et protège à la fois les objets les plus précieux.

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